Un pavé dans la mare
Un pavé qui risque de faire des remous. C’est ce que semble devenir un article de la blogueuse Olfa Riahi mis en ligne le 26 décembre. Au terme de deux mois d’investigation sur des malversations présumées du ministre des Affaires étrangères, l’article n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il fait état de « fortes présomptions de malversation et d’affaire de mœurs ».
Entre les lignes, il accuse en effet M. Abdelssalem, gendre de Rached Ghannouchi, non seulement de faire payer par le ministère des notes du luxueux hôtel Sheraton pour lui-même, mais aussi d’y inviter à sa charge une illustre inconnue que l’auteure désigne par ses initiales NS.
Un habitué du Sheraton
Factures et reçus de paiement à l’appui, Olfa Riahi explique que le ministre est un client régulier de l’établissement puisqu’il y bénéficie du programme de fidélité « Starwood Preferred Guest ». Il y séjourne de plus dans des chambres haut de gamme dont les prix oscillent entre 332 dinars et 516 dinars par nuitée.
Pour payer certaines de ces dépenses somptuaires, dont une note de plus de 2 400 dinars, Rafik Abdessalem aurait utilisé deux chèques débités sur un compte spécial tenu sur les livres de la STB au nom du ministère des Affaires étrangères, selon des sources rapportées par l’article d’Olfa Riahi. Par ailleurs, apparait sur ces notes une adresse qui semble être celle de l’ambassade de Tunisie en Éthiopie, celle-ci étant en réalité différente.
Une affaire du Sheraton de Tunis après le Sofitel de New York ?
Non contente de mettre en lumière ces transactions qu’elle juge douteuses, la blogueuse évoque à demi-mot une possible relation compromettante du ministre. Celui-ci aurait en effet réglé en espèces une troisième note de l’hôtel Sheraton émise au nom d’une certaine NS, une femme (mariée juge utile de préciser l’auteure) travaillant dans un établissement hospitalier.
Sur la facture présentée dans l’article, le coût de la chambre de NS et de son petit déjeuner a été transféré sur la note du mari de Soumeya Ghannouchi. Ce dernier a séjourné à l’hôtel à la même date, mais en prenant cette fois une chambre plus chère qu’à l’habitué.
Rafik Abdelssalem ne dissipe pas le mystère autour de son invitée
Le blog d’Olfa Riahi (http://tobegoodagain.wordpress.com) rapporte les justifications du ministre sur cette affaire le soir même de la parution de cet article. Dans une déclaration au journal en ligne Achahed, M. Abdelssalem ne nie pas l’authenticité des documents et reconnait avoir logé à l’hôtel Sheraton dans le cadre de son travail. Il ajoute qu’il ne bénéficie par ailleurs d’aucun logement aux frais du ministère.
Les explications du ministre ne font en revanche aucune mention de la raison de la présence à sa charge de NS à l’hôtel en même temps que lui, expliquant simplement qu’aucun membre de sa famille n’a logé à l’hôtel en question sur le compte du ministère des Affaires étrangères.
Selon Rafik Abdessalem, « Les documents publiés visent à ternir l’image du gouvernement tunisien en la personne de son ministre des affaires étrangères ».
NS vole au secours de “son cousin”
Contactée par Mosaique FM, SN a affirmé être la cousine du ministre des Affaires étrangères et que leur rencontre, initialement prévue dans le bureau du ministre, s’est enfin de compte tenue à l’hôtel Sheraton. SN a également déclaré que compte tenu de l’heure tardive, elle a dû loger dans le même hôtel.
Le mari de SN, qui lui aussi est de la famille du ministre, était au courant de cette « rencontre familiale ». SN a par ailleurs indiqué sur les ondes de la même radio que son mari portera plainte contre la blogueuse Olfa Riahi pour diffamation et pour avoir nuit à sa réputation ainsi qu’à celle de son cousin.
Rached Cherif
Bouchleka invite tous ses proches au Sheratone quand il n’a pas le temps pour leur parler?
Le MAE a connu des serviteurs de la nation ceux qui ont connu et appris a mieux defendre les interets du peuple de la Tunisie.
Si ces faits sont reconnus la justice doit dire son mot il s agit tout simplement d une mauvaise gestion des deniers publics quand on sait que la crise risque d etre pire qu en ethiopie.
La diplomatie se fait dans les salons des ambassades l espionnage la corruption et le double je dans les hotels surtout les chers atones et secrets?
A qui le tour? je pense que la campagne électorale pour les législatives va être une campagne de sex et d’argent, ainsi certains partis politiques éviteront, dans l’absence du projet , de parler politique. c’est un bon début en terme de préparation à la campagne électorale. vive la liberté :):). de toute façon ben ali harab, et chaque homme politique ou femme politique aura sa part de ce genre d’affaire ou semilaire (la compétence de certains blogeurs, blogueuses, et certains médias) depassera les frontières du possible. esperant que les compétences politiques en tunisie gagneront en intérêt pour la politique et non pas en interêt à ces types d’affaires qui faussent le débat. ben ali harab, et nous sommes libres, youpi nous sommes libres libres libres, bientot on aura des ailles et on traversera les frontières, ainsi on abolira les visas par la force de la liberté, elli and raby mich ib id. tahiya wataniya. ben ali harab. mandhouj tarek.
Le fait que SN est sa cousine n’empêche en rien des relations adultères. Y a même des cousins qui se marient entre eux, et vu le QI de bouchlaka, je pense qu’il y a de la cosanguinité dans l’air. En passant, les deux habitent à côté de l’hotel, et le “ministre” a un appartement privé au ministère avec lit et douche, justement pour lui éviter d’aller s’éclater à l’hôtel avec ses “cousines” ou ses “cousins”.
bizarre l’article de RACHED CHERIF qui comporte plusieurs fautes d’orthographe pour quelqu’un qui exerce le métier de journaliste
Mon cher Karim,
bravo, c’est bien dit, c’est exactement ce que je voulais écrire:
Les relations amoureuses cousin, cousine, sont souhaitées à une période de notre histoire réligieuse, et l’adultère, est si répandue dans le monde islamique, mais bien cachée et entretenue.
le journal ne permets pas de vous raconter des histoires croustillantes sur les pseudo-islamiques qui veulent nous imposer leur morales hypocrites.
[…] Tunisie : Un « Sheratongate » pour le ministre des affaires étrangères, Rafik Abdessalem ? 27 December, 2012 // Blog […]
Un MAE se doit être un homme intégre et loin de tout soupçon. Ce M. doit donner des comptes à l’état et au peuple. Franchement sa démission doit être immédiate et une enquête sérieuse se mettera en branle. Mais dans une république bananière on ne fait que chercher des excuses. Ces gens qui nous gouvernent sont incompétents et doivent partir et laisser le pays gérer par des technochrates de haut niveau qui vont nous épargner toute cette racaille
Prenez un correcteur des textes que vous publiez,les commentaires de vos lecteurs, et surtout vos article. Vous êtes sensés être lus partout et surtout en France. Ne nous faites pas honte, s’il vous plait.
http://jssnews.com/2012/12/28/une-journaliste-tunisienne-demasque-une-affaire-de-moeurs-dans-le-gouvernement-islamiste/
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